Qui sont les pirates ?


Qu’est-ce qu’un pirate ?

Un pirate est une personne qui pratique la piraterie. La piraterie est la pratique, aussi vieille que la navigation, qui a pour objet l'attaque d'une embarcation dans le but de voler son chargement, et parfois le bateau tout entier. Cependant, les pirates ne se limitaient pas seulement aux pillages de bateau mais parfois attaquaient de petites villes côtières. Le mot « pirate » est rattaché aux actions en mer sans l'accord d'une nation souveraine, contrairement aux corsaires, capitaines d'embarcation privée travaillant pour le compte d'une nation ou d'une personne importante dans la société.

La piraterie maritime connut plusieurs périodes fastes, à la fin du Ier siècle av. J.-C. en Méditerranée, et au XVIIIe siècle dans les Antilles et l’Océan Indien puis peu à peu disparut, à cause du pouvoir grandissant des nations sur toutes les régions du monde. Beaucoup d'anarchistes se sont inspirés de la philosophie des pirates qui consistait à s'exiler de toute nation afin de mener une vie plus libre.
Le mot pirate provient du terme grec πειρατης, lui même dérivé du verbe πειραω (piran) signifiant « s'efforcer de », « essayer de », « tenter sa chance à l'aventure ». Et du latin pirata : celui qui tente la fortune, qui entreprend.
Malgré son origine maritime, le mot pirate est mentionné dans des contextes différents, tels que les « pirates de la route », que l'on appelait autrefois « voleurs de grand chemin ».

Historique de la piraterie maritime

La piraterie est un corollaire du commerce maritime et existait déjà dans l'Antiquité. Toutes les civilisations anciennes ayant possédé une marine l'ont pratiquée, les Phéniciens comme les Mycéniens.
Jules César eut lui-même à pâtir de l'activité des pirates. Lors d'un voyage vers l'Orient entre les années 75 av. J.-C. et 74 av. J.-C., il fut capturé par ceux-ci, à hauteur de l'île de Pharmacuse, à proximité de la ville de Milet en Asie Mineure. Dès sa libération contre rançon, il entreprit de se venger. Après avoir réuni en toute hâte une flottille, il surprit et captura les pirates qu'il fit exécuter par la suite. Pompée se rendit célèbre en nettoyant la Méditerranée des pirates ciliciens.

D’où vient le mot « pirate » ?

Il provient du mot grec peiratès, pirata en latin, ce qui donne enfin pirate en français.

Les pirates qui sévissaient dans la mer des Caraïbes étaient parfois appelés abusivement boucaniers. En fait, les boucaniers vivent sans chef, et s'occupent surtout du ravitaillement en viande des pirates et flibustiers. Ils chassent essentiellement le bœuf et le cochon qu'ils déposent en quartiers sur des claies de branche (le boucan). Ils allument alors en-dessous un feu de bois vert et fument la viande. Leurs terrains de chasse préférés se trouvent au nord-ouest de Saint-Domingue et dans la baie de Campeche, mais ils ont souvent leurs comptoirs à la Tortue. À l'occasion, il leur arrive de se mêler à une expédition, mais ce n'est pas leur activité principale. La plupart des boucaniers sont à l'origine soit des aventuriers, soit des déserteurs des différentes nations européennes.

Les pirates néerlandais étaient appelés « vrij buiters » (vrij signifiant libre et buit signifiant à la fois acquisition, proie et gibier, cette expression signifie donc « pilleur libre »), ce qui donna par déformation flibustier en français et freebooter en anglais. Il faut d'ailleurs noter que les termes de pirate et flibustier sont globalement équivalents jusqu'au XVIIIe siècle.

Mais avec le contrôle grandissant des grandes nations européennes sur les Caraïbes, certains flibustiers acceptent de se ranger ponctuellement derrière une bannière royale, pour obtenir une certaine légitimité. Cet engagement est très ponctuel, et il faut bien le distinguer du statut de corsaire. En effet, lorsqu'ils agissaient au profit d'une grande nation européenne, par exemple en coulant les navires d'un pays avec lequel cette nation était en guerre, les pirates avaient le statut, supérieur, de corsaire (en langue arabe moderne, قرصان et en turc, Korsan).

De fait, au cours du XVIIIe siècle, le terme de pirate n'est plus utilisé que pour désigner les flibustiers de haute-mer, souvent anglo-américains, qui restent indépendants et dont l'apogée se situe entre 1716 et 1726.

Corsaire ou pirate ?

Il existe une énorme différence entre pirates et corsaires. Si les seconds employaient des méthodes vaguement similaires à celles des premiers, ils étaient munis d'une lettre de marque et de représailles ou Lettre de course remise par un roi ou un gouvernement, qui les autorisaient à attaquer les navires d'une nation ennemie. Les Barbaresques, en Méditerranée étaient des corsaires, de même que certains marins maltais, qui étaient autorisés par l'Ordre de Malte. La lettre de marque était reconnue par convention et évitait au corsaire d'être accusé de piraterie, passible de la peine de mort, mais cela ne suffisait pas toujours à lui sauver la vie. Les premiers corsaires furent, à l'époque, les Italiens et surtout les Français dans les Antilles. Pendant des décennies, la flibuste antillaise fut quasiment exclusivement française, avec plusieurs figures marquantes comme Jean Fleury. Le corsaire britannique le plus célèbre fut Sir Francis Drake à une époque où l'Angleterre commençait seulement son aventure maritime (fin XVIe siècle) et où elle avait intérêt à encourager la course. Deux siècles plus tard, alors que la Royal Navy régnait sur toutes les mers du monde, la Grande-Bretagne n'avait que faire de corsaires, devenus inutiles et encombrants. En France, suite à la sévère défaite de l'amiral de Tourville à la Hougue (1692), Louis XIV, encouragea les initiatives privées. Jean Bart et son cousin Jacobsen, de Dunkerque, le comte de Forbin, le Malouin Duguay-Trouin, le Nantais Jacques Cassard se virent encouragés par Versailles à amasser des butins considérables sur le dos des Britanniques et des Néerlandais. Suite à la Révolution française et à la fuite en exil de nombreux officiers de marine du fait de leur appartenance à la noblesse, la France subit de nombreux revers sur les flots, hormis les francs succès d'une meute de corsaires aventureux qui écumèrent l’océan Indien entre 1792 et 1815. L'un d'eux, Robert Surcouf, natif de Saint-Malo, gagna ainsi gloire, honneur et fortune à la pointe de son sabre d'abordage: il finit sa vie opulent armateur malouin à un âge avancé. Au XIXe siècle, après l'aventure napoléonienne, la course perdit petit à petit de son importance. Son dernier baroud d'honneur fut sans doute lors de la Guerre d'Indépendance grecque (1824-1830), où certains marins de la patrie de Socrate donnèrent du fil à retordre à la marine ottomane.

Sept nations se sont entendues dans la déclaration de Paris de 1856 pour abandonner l'usage des lettres de marque. Cependant, les États-Unis et l'Espagne se réservent explicitement le droit, par leur constitution, d'y avoir encore recours.

Organisation sociale

Les pirates des siècles passés sont imaginés menant une vie romantique de rebelles intelligents et rusés, agissant en groupe en dehors de la vie régie par les lois et les obligations, telle que nous la connaissons aujourd'hui. En réalité, peu de pirates mangeaient à leur faim ou devenaient riches, la plupart sont morts jeunes, car les provisions emportées étaient infestées de rats et d'autres petites bêtes.

Toutefois, certains aspects de l'organisation des pirates sont surprenants. Contrairement aux sociétés occidentales de l'époque, de nombreux clans de pirates fonctionnaient comme des démocraties limitées : par exemple, on élisait et remplaçait les dirigeants. Le capitaine d'un bateau pirate était souvent un combattant féroce en qui l'équipage avait confiance, plutôt qu'un chef autoritaire issu d'une élite aristocratique. C'était souvent le maître de timonerie, surnommé « le second » ou « le bosco » (maître d'équipage), qui était responsable de l'équipage et était chargé de faire régner l'ordre jour après jour, sauf pendant les batailles où c'est le capitaine qui donnait les ordres. Les pirates se rassemblaient en assemblées qui étaient réunies sous l'autorisation du quartier-maître. Dans ces assemblées, chaque homme avait le droit à la parole et chaque membre de l'équipage, hormis les mousses et les marins pas encore totalement intégrés, avait une voix dans le vote tout comme le capitaine. Ainsi, les pirates des XVIIe et XVIIIe siècles se considéraient comme tous égaux entre eux, ce qui n'était pas toujours le cas dans tous les navires qui naviguèrent sous le Jolly Roger. Certains se contentaient du Conseil : une assemblée où uniquement les officiers et artisans pouvaient siéger avec quelques marins invités pour s'exprimer.

Mais qui dit pouvoir dit contre-pouvoir. Chaque équipage pirate élisait son capitaine ainsi que le quartier-maître qui détenait un contre-pouvoir. Ce dernier était le seul à pouvoir convoquer l'Assemblée; il pouvait aussi faire entamer un procès contre un capitaine qu'il jugeait indigne de l'idéal pirate. Si le capitaine refusait le procès, c'est qu'il s'avouait, ou se pensait, coupable et était marronné sans procès, sur une île le plus souvent.

De nombreux groupes de pirates partageaient les butins obtenus en suivant un schéma selon lequel chaque homme recevait la part qui lui était réservée. Les pirates blessés au cours d'une bataille recevaient parfois une prime spéciale. De plus, plusieurs ouvrages relatent le rapport de force très juste entre le capitaine d'un navire et les autres lors d'une victoire. En effet, le butin était partagé de manière à ce que le capitaine reçoive tout au plus 1,5 fois ou deux fois plus que les autres, mais jamais plus[1].

Les pirates avaient choisi d'être bannis des sociétés traditionnelles, notamment parce que la vie de marin était particulièrement pénible, dangereuse et que la discipline à bord était particulièrement dure. Nombre de marins n'avaient pas réellement choisi ce métier, soit qu'ils aient été vendus comme mousses à un capitaine, ou qu'ils aient été enrôlés de force par la presse, un système largement employé par les Britanniques. Souvent ils libéraient des esclaves trouvés dans les navires capturés, les incorporant à leur équipage ou les déposant à terre.

Cependant, ces pratiques égalitaires ne se limitaient qu'à très peu des aspects de la vie des pirates, et n'atténuaient pas réellement la rudesse de leur mode de vie.

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DESSINS DES PIRATES CONSERVES AU MUSEE DE LA PIRATERIE A TORTUGA (LES DESSINS, PAS LES PIRATES)

Raphaël

Raphaël

Raphaël

Raphaël

Raphaël

Raphaël

Raphaël

Raphaël

Jack Sparrow

Jack Sparrow

Chloé

Chloé

Alix

Alix

Quelques scènes de combat

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Raphaël

Raphaël

Jack Sparrow

Jack Sparrow

Raphaël

Raphaël

Carte de pirates

Carte de pirates

Guillaume

Guillaume

Alix

Alix

Elizabeth Swann... Et que veut dire "swann" ?

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Raphaël

Raphaël

Raphaël

Raphaël

Bateaux de pirates... Reconnaissez-vous le "Black Pearl" ?

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Chloé

Chloé

Le pistolet de Jack Sparrow

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Raphaël

Raphaël

Will Turner... Mais quel est son vrai nom ?

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Raphaël

Raphaël

L'épée de Jack Sparrow

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Marine

Marine

Chloé

Chloé

Chez les pirates anglais, c'est le "Jolly Roger", et chez les pirates français, le "Joli Rouge"

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Guillaume

Guillaume

Raphaël

Raphaël

A quoi pense Jack Sparrow ?

A quoi pense Jack Sparrow ?

Chloé

Chloé

La médaille aztèque, qui est bien sûr magique !

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Raphaël

Raphaël

Guillaume

Guillaume

L'Ile de la Tortue, Tortuga Island, le fameux repaire des pirates

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Marine

Marine

Chloé

Chloé

Guillaume

Guillaume

Chloé

Chloé

Marine

Marine

Raphaël

Raphaël

Alix

Alix

Raphaël

Raphaël

Raphaël

Raphaël

Raphaël

Raphaël

Chloé

Chloé

Raphaël

Raphaël

Chloé

Chloé

Raphaël

Raphaël